Un peu plus d’un jeune français sur dix a du mal à lire ! C’est le constat dressé par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) au regard des tests de lecture passés par près de 800 000 jeunes âgés de 17 ans et plus, lors de la Journée d’appel de préparation à la défense (JAPD) de 2008.

D’après les auteurs de la note d’information, la proportion de jeunes en difficulté de lecture se stabilise par rapport aux deux années précédentes. Ils ont établi 4 profils majeurs : « lecteurs efficaces » (78,4 %), « lecteurs médiocres » (9,8 %), « très faibles capacités de lecture » (6,9 %) et « difficultés sévères » (4,9 %).

Les jeunes les plus en difficulté, soit 4,9 % des jeunes participants à la JAPD, voient leur faiblesse s’expliquer par un déficit important de vocabulaire. Parmi ces jeunes, 80 % n’ont pas dépassé le collège ou un cursus professionnel court. Alors que ces parcours ne concernent que 40 % de l’ensemble des participants.

On observe de plus grandes difficulté de lecture – dûes à des problèmes de compréhension – chez les garçons (14,8 %) que chez les filles (8,7 %), tous niveaux d’études confondus.

Une cartographie a pu être établie d’après les statistiques tirées de ces tests. Ainsi, les régions où il y a une plus forte proportion de lecteurs en difficultés (+ de 14,5 %) sont les suivantes : Picardie, Aquitaine, Nord-pas-de-Calais, Bourgogne, Champagne-Ardenne. Les régions Auvergne, Rhône-Alpes et Pays de la Loire s’en sortent honorablement, avec moins de 9 % de jeunes en difficulté de lecture.

Pour plus d’informations, consultez la note d’information de la DEPP et l’article de Libération sur le sujet.

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