Création d’un comité de l’agroalimentaire et de l’agro-industrie

Mercredi 23 novembre, les ministres de l’Agriculture et de l’Industrie ont lancé le comité stratégique de l’agroalimentaire et de l’agro-industrie. Objectif : redevenir le plus gros producteur et exportateur de produits agricoles, derrière les Etats-Unis.

Depuis plusieurs années, la France perd des parts de marchés dans l’agroalimentaire et l’agro-industrie.

Les Etats généraux de l’Industrie ont constaté que l’absence de stratégie de filière partagée entre les acteurs aggrave le déficit de structuration des filières industrielles, qui se caractérise notamment par :

Рdes PME tr̬s nombreuses, trop petites, des entreprises de taille interm̩diaire (ETI) insuffisamment nombreuses et souvent insuffisamment modernis̩es

– un management des « donneurs d’ordre » souvent dicté par la seule logique d’obtention du prix le plus bas de la part des acheteurs

– un partage des marges qui limite la capacité d’investissement, d’innovation et de recherche et développement des PME

Les ministres chargés de l’Agriculture et de l’Industrie ont installé, mardi 23 novembre, le Comité stratégique de filière consacré aux industries agroalimentaires. Le comité regroupe des industriels, des représentants des producteurs agricoles, du commerce et de la distribution, des salariés et des administrations et organisme publics. Il a pour vice-président, M.Jean-René Buisson, président de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), qui souhaite « travailler dans l’unité, tous ensemble et aboutir à des mesures concrètes ».

Les missions du comité ? Augmenter le poids des entreprises afin de favoriser l’exportation de produits ; développer l’innovation ; valoriser les produits fabriqués en France grâce à un label ; améliorer la compétitivité industrielle des entreprises du secteur.

Des groupes de travail se pencheront aussi sur la question du développement durable et sur la valorisation des métiers de l’agroalimentaire et de l’agro-industrie. En effet, chaque année 10 000 emplois ne trouvent pas preneurs. Les jeunes ne connaissent pas ce secteur porteur, aux métiers très variés. Il y a un déficit d’images à combler.

Imagine ton futur, ne manquera pas de te faire découvrir les métiers de cette filière dans de prochains articles.

Par Diane Dussud



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