Laurent Wauquiez promeut l’apprentissage dans l’Essonne

Laurent Wauquiez poursuit son « Tour de France » afin de promouvoir les contrats en alternance auprès des entreprises. Il était, hier, en visite dans l’Essonne où il a rencontré jeunes, chefs d’entreprises, partenaires sociaux et élus locaux.

Mesures et dispositifs

Le secrétaire d’Etat à l’Emploi a présenté les différentes actions entreprises en faveur de l’apprentissage : valorisation du rôle de tuteur grâce à des formations courtes débouchant sur une certification, lancement d’une grande campagne d’information les « Mercredis de l’apprentissage » dans les collèges et lycées, résolution des problèmes de financement en coordination avec les OPCA, présentation des diverses primes versées aux entreprises pour le recrutement d’apprentis, etc.

Laurent Wauquiez déclare vouloir « lister tous les obstacles qui entravent l’apprentissage. Il faut mettre les mains dans le cambouis ».

L’alternance, une relation gagnant-gagnant

L’expression était de circonstance puisque la visite du ministre s’est déroulée chez Aero 91, une concession automobile de Massy (91). 30 % de l’effectif de l’entreprise est issu de l’alternance. Laurent Wauquiez a d’ailleurs rencontré 4 des 9 apprentis embauchés par le groupe.

En aparté, Frédéric Menjucq, le PDG d’Aero 91 Massy, confie à Imagine ton futur « qu’on ne peut pas, d’une part, se plaindre de ne pas trouver de collaborateurs qualifiés et d’autre part, ne pas jouer le jeu de l’apprentissage. »

De nombreux obstacles

Moults problèmes freinent l’expansion de l’alternance en France : mobilité des jeunes, frilosité des recruteurs, apprentis mineurs et travail sur des machines dangereuses, effectif salarial et problème d’effet de seuil, etc.

Un couple de retraités – dont les fils sont ingénieurs issus de l’alternance – déplore que le ministre n’ait évoqué que les mesures financières du plan d’urgence.

David Jacquet, directeur-adjoint de la mission locale Vitacité, tire la sonnette d’alarme sur la nécessaire valorisation de l’apprentissage et de la voie professionnelle avant la déscolarisation des jeunes.

Aurore, 18 ans, a apprécié l’intervention de Laurent Wauquiez. Elle tempère toutefois son enthousiasme. « C’était bien ce qu’il a dit… maintenant, il faut qu’il le fasse. Les politiciens disent beaucoup de choses et souvent, ils ne les font pas ».

Crédit photo : Aero 91 Massy

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