A l’occasion du congrès national des APEL, « Sens de l’orientation, orientation sensée », qui s’est tenu les 30, 31 mai et 1er juin 2008 à Lille, l’Apel (Association des Parents d’élèves de l’Enseignement Libre) et la Croix se sont associés autour d’un sondage exclusif :

Quelle perception de l’orientation scolaire et professionnelle les parents d’élèves ont-ils ?

• L’orientation : une préoccupation majeure des familles

Pour la quasi-totalité des parents (97%), les choix d’études, d’orientation, d’avenir professionnel de leurs enfants sont un sujet de préoccupation important (et même « très important » pour 75%).

• Un déficit d’information chez les plus démunis

La majorité des parents (62%) se sent bien informée pour aider à l’orientation des enfants.
Pourtant, un tiers d’entre eux (33%) souligne un déficit d’information (« mal informé »). Ce chiffre s’élève à 47% pour les parents de lycéens de filières générales ou technologiques. Ce sentiment touche particulièrement les moins diplômés (47%) contre seulement 19% pour ceux qui ont un diplôme supérieur à Bac + 2.

• Des parents influents sur les choix

Les parents s’estiment les mieux placés pour aider les jeunes à s’orienter (à 58%), devant les salons sur les études et les métiers (54%), les enseignants (53%), les conseillers d’orientation (48%).

Les trois quarts des parents (74%) pensent avoir une influence sur le choix d’orientation de leurs enfants.

Une école pas suffisamment impliquée

67% des parents déplorent que l’école n’apprend pas aujourd’hui suffisamment aux jeunes à faire des choix d’orientation tout au long de la scolarité.

Pour 40% des parents, l’orientation est le plus souvent une orientation subie, notamment chez les parents les plus diplômés (53% de ceux qui ont un diplôme supérieur à bac + 2).

• Les débouchés avant l’épanouissement personnel

Les débouchés et perspectives d’embauche sont les critères qui influencent le plus aujourd’hui jeunes et familles dans les choix d’orientation (selon 44% des sondés), devant l’épanouissement personnel futur (selon 36% des parents). Les critères économiques priment (coût des études notamment pour un quart des parents des milieux populaires).

• Une certaine liberté laissée aux enfants

Dans le cas où leur enfant veut s’engager dans une filière qui offre peu de débouchés, 51% des parents respectent son choix et le laissent faire, quand, à l’inverse, 48% essaient de le persuader de faire autre chose.

Seul un quart des parents aimeraient que leur enfant exerce le même métier qu’eux.

Consultez l’intégralité des résultats sur le site de La Croix

Paru dans le cahier central de la Croix, daté du mercredi 28 mai 2008 – Sondage exclusif CSA – la Croix – APEL