L’évaluation nationale des élèves : une pratique de plus en plus répandue en Europe
Selon un rapport présenté, la semaine dernière, par la Commission européenne, l’évaluation des élèves à l’échelle nationale est une pratique de plus en plus répandue en Europe.
Pour preuve, les élèves européens passent en moyenne 3 tests nationaux au cours de leur scolarité obligatoire, voire jusqu’à 10 ou 11 tests dans certains pays. L’étude s’est portée sur l’ensemble des Etats membres de l’UE ainsi que l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège.
« Pour concevoir des politiques d’éducation fructueuses et ciblées, il est indispensable de disposer d’informations fiables sur le niveau des élèves. Il n’est donc pas étonnant que les tests nationaux soient devenus un outil important d’évaluation des résultats en matière d’éducation ces vingt dernières années, » a déclaré Ján Figel, le commissaire européen à l’éducation, à la formation, à la culture et à la jeunesse.
Cette étude, qui s’appuie sur les travaux du réseau Eurydice, vise à fournir une vue comparative de l’évolution, des objectifs et de l’organisation des évaluations standardisées dans les pays étudiés. Le rapport s’attache également à comprendre la façon dont les résultats des tests sont utilisés dans le parcours des élèves à titre individuel mais également au niveau de l’établissement et du système éducatif.
« Toutefois, » ajoute Ján Figel, »Â les tests nationaux ne constituent à mes yeux qu’un type d’évaluation des élèves parmi d’autres, qu’il est nécessaire d’équilibrer par rapport aux autres pratiques afin d’éviter une surcharge d’examens. Au lieu de se borner à attribuer des notes aux élèves, ces tests devraient les aider à progresser ».
De nos jours, les tests nationaux ont plusieurs objectifs. Ils servent le plus souvent soit à certifier le niveau de chaque élève, soit à permettre le suivi des établissements scolaires ou de l’ensemble du système éducatif.
Crédit photo : Patrik Axelsson
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